Saint Benoît-Joseph Labre, patron des célibataires, des mendiants, des pèlerins, des sans-abris et des itinérants, voit le jour dans le Nord à Amettes en 1748, départ possible vers le Grand Chemin de St Jacques sur la Via Turonensis, où repose une partie de ses reliques. Il tente la prêtrise et la vie dans plusieurs monastères, mais rejeté de toutes parts, il choisit une vie de mendiant et de pèlerin.
Extrêmement pauvre, il est sale et couvert de vermine car il a fait le vœu de ne plus se laver ; le plus souvent, il redistribue le peu qu’il gagne par la mendicité vers de plus nécessiteux que lui. Il aurait ainsi parcouru plusieurs pays, avant de mourir en « odeur de sainteté » le 16 Avril 1783 à Rome chez un boucher qui l’avait trouvé évanoui, à l’âge de 35 ans. Déjà considéré comme un saint par le peuple, il est béatifié le 20 Mai 1860 par le pape Pie IX et il faudra attendre presque un siècle après son décès pour qu’il soit canonisé par le pape Léon XIII, le 8 Décembre 1881.
Patron de Marçay
Le curé de Marçay François-Joseph Joanneau rapporte de Rome des reliques du saint à Marçay ce qui place la commune sous la protection du saint patron. Le chantier de la basilique de Marçay débute 3 ans à peine après la canonisation de Benoît-Joseph Labre, et les reliques y sont transférées, ce qui donne lieu à d’importants pèlerinages qui se sont poursuivis au XXème siècle, notamment lors de sa fête le 16 Avril (date de sa montée au ciel).
=> Page 2 : Postérité du saint dans la basilique – Le corps du Saint