JOUR ANNIVERSAIRE

Chers Amis,

Une bonne fête de la saint Benoît-Joseph Labre à tous ; le 16 avril au matin, les tours de Notre-Dame étaient sauvées. Le lieutenant-colonel des pompiers de Paris parle de miracle. Je crois savoir qui a protégé la cathédrale… C’est sûr, Benoît-Joseph Labre ne pouvait pas laisser partir Notre-Dame. N’oublions pas que notre saint vagabond fut un grand pèlerin de Notre Dame à travers l’Europe. L’une des cloches de la cathédrale porte son nom. En 2013, pour fêter les 850 ans de Notre-Dame, 9 nouvelles cloches ont été installées. L’une des cloches a été dédiée au pape Benoît XVI. Il a choisi pour elle le nom de Benoît-Joseph. Il faut savoir que Benoît XVI, Joseph de son prénom, est né un 16 avril jour de la fête du saint pèlerin Artésien. Sa maman vivait une forte dévotion pour saint Benoît-Joseph Labre. Selon l’évêché de Paris, le nom de la cloche n’a qu’une faible évocation du saint artésien, sauf qu’il y a un tiret pour faire un prénom composé : Benoît-Joseph. Mgr Jaeger et les membres de l’association sommes d’accord : la cloche est discrètement, mais bel et bien dédicacée à notre Frère Benoît-Joseph Labre. L’idée qu’un mendiant comme Benoît-Joseph soit à l’origine de la vocation de Benoît XVI n’est pas facile à entendre pour tous les chrétiens ! Benoît-Joseph Labre avait une forte dévotion pour la Vierge Marie. Les biographes ne sont pas d’accord, mais les parisiens disent que Notre-Dame est un haut lieu de pèlerinage marial et qu’il n’est pas possible que Benoît-Joseph Labre ne soit pas allé prier dans la cathédrale.
Voici la photographie d’un tableau du saint qui nous vient d’Italie de la province de Barletta-Andria-Trani dans les Pouilles, ce lieu est témoin du passage de Benoît-Joseph en 1771 pour prier dans le sanctuaire de la Madonna dei Miracoli, alors très célèbre. C’est ici, pour la première fois depuis le début de son pèlerinage, qu’il fut exposé aux moqueries, aux insultes de garçons impolis et grossiers. En le voyant misérablement vêtu et dans son attitude pudique, ils le reçurent d’abord avec des cris et des sifflets, puis avec des pierres, dont l’une, très grosse, le blessa à la jambe. Un maître cordonnier, nommé Luigi Ricciardi, pour comprendre la cause des cris des enfants, quitta son magasin et vit Benoît-Joseph qui saignait ; il était en colère contre ces criminels et les fit fuir. Il l’invita ensuite dans son magasin, lava, banda la plaie et lui offrit un rafraîchissement. Le cordonnier a ainsi vécu près de cent ans ; en revanche le jeune téméraire qui avait blessé Benoît-Joseph est décédé quelques jours plus tard, en tombant d’un mur. Dans la ville d’Andria Benoît-Joseph est le protecteur des cordonniers…

Votre petit frère Alexis

 

benoit labre tableau

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