La Lecture, cheminement intérieur et pèlerinage sans frontière, libération de l’Esprit !
Ah, le silence ! Peu à peu, en marchant, le silence s’impose. Perturbant pour ceux qui n’y sont pas habitués, puis délicieux quand nous cheminons comme pèlerins. Le silence peut être un vide, ou un espace habité, ouvert à l’inconnu, à plus grand que soi. Le confinement nous a plongés dans le silence, plus ou moins dense, dans la mesure où nous vivons seuls ou à plusieurs. Mais nous sommes tous passés d’une multitude d’activités, de personnes côtoyées, de bruits, à un sevrage brutal et radical. Laissons ce silence nous modeler, nous apaiser. Ne cherchons pas à le remplir trop vite d’autres bruits : la radio, la télévision, la musique, l’ordinateur…
Retrouvons cette saveur du silence, qui nous lave des bruits du Monde et nous rend disponibles pour la Lecture.