Madame, Monsieur, Chers amis,
2020 nous a démontré que la pandémie covid-19 n’avait pas de frontières. La gouvernance internationale n’a pas pris en compte cette donnée fondamentale et chaque pays a appliqué sa propre politique sans corrélation opportune ni sérieuse avec ses voisins. Il en résulte aujourd’hui une situation chaotique généralisée partout en occident ; la rupture sociétale et économique ( perte d’emploi, distanciation sociale, désarroi dû aux espoirs déçus ) s’incruste pernicieusement dans nos sociétés.
Depuis un an, la banalisation du principe de précaution et les dilutions successives du pouvoir et du savoir ont donné libre cours à l’information contradictoire. C’est elle qui nous gère désormais au jour le jour et les activités associatives ou culturelles sont, plus que jamais, victimes d’une angoisse distillée quotidiennement sur nos écrans. Après deux fermetures administratives, la basilique de Marçay a rencontré un grand vide en décembre 2020 ; c’est la raison pour laquelle elle a refermé ses portes début janvier ; cette mesure conservatoire, que nous estimions temporaire, doit être malheureusement reconduite pour une durée indéterminée faute de pouvoir entrevoir un avenir immédiat à notre aventure… .
Jean-Denis Touzot